Symptôme No 3: Manquer d'humilité

Publié le 24/08/2013 à 09:58, mis à jour le 24/10/2013 à 10:16

Symptôme No 3: Manquer d'humilité

Publié le 24/08/2013 à 09:58, mis à jour le 24/10/2013 à 10:16

Le remède : Ne sous-estimez jamais la concurrence et les consommateur


Les dirigeants de BlackBerry ont fait une autre erreur, selon Joe Compeau, professeur à la Ivey School of Business, de l'Université Western de London, en Ontario. Même quand ils ont compris dans quelle direction le marché des télécoms se dirigeait (les données mobiles), ils ont continué de mettre l'accent sur les services de voix et de messagerie. «C'est important d'être humble et d'accepter de changer sa stratégie», souligne cet ancien consultant en TI.


Dominique Hanssens, spécialiste en marketing à la UCLA Anderson School of Management, à Los Angeles, dit que BlackBerry a péché par excès de confiance, comme General Motors, sauvée par Washington en décembre 2008. «Pendant des décennies, GM a commercialisé aux États-Unis de grosses voitures, même si elle savait que les consommateurs voulaient des véhicules moins énergivores.» Les Honda et Hyundai de ce monde en ont profité.


Selon Kathryn R. Harrihan, professeure d'administration à la Columbia Business School à New York, BlackBerry a sous-estimé la vitesse à laquelle l'industrie évoluait. «Apple les a pris par surprise.» Et ce n'est pas une première dans l'industrie des télécommunications, dit-elle. «Le fabricant de téléphones Motorola a raté la révolution numérique !» En 2011, Google a acheté Motorola Mobility, l'une des deux entités du groupe.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.