Il y a deux mois, alors que j'amorçais mes vacances, les marchés étaient préoccupés par la prochaine décision de la Réserve fédérale concernant sa politique monétaire. Les investisseurs se demandaient également si le retrait modeste des indices boursiers signifiait le début d'une plus importante correction....
Je reviens de vacances et les investisseurs sont encore obsédés par la Fed et le probable retrait de ses interventions pour stimuler l'économie. Ils sont aussi surpris par le récent mouvement baissier.
Plus ça change, plus c'est pareil. Le seul changement notable depuis la Saint-Jean est la meilleure performance relative du marché canadien.
Par exemple, l'indice S&P/TSX s'est apprécié de 5,4 % depuis le 25 juin, tandis que le S&P 500 aux États-Unis a gagné 2,7 %. L'indice Nasdaq a bien surpassé l'indice canadien avec un gain de 7,2 %.
Depuis le sommet du début d'août, le S&P/TSX a résisté, tandis que le S&P 500 a glissé de 4,5 %.
La performance de la Bourse canadienne s'explique facilement. Le prix de l'or et les titres aurifères ont rebondi. De plus, l'incertitude concernant une intervention militaire en Syrie a poussé les cours du pétrole à la hausse. Reste que le dollar canadien n'a pas profité de cet engouement pour les ressources.
Texte complet : http://bit.ly/1a405Hi
lesaffaires.com/blogues/bernard-mooney
