Occuper ses professionnels ou faire appel à des sous-traitants, un beau dilemme

Publié le 16/05/2009 à 00:00

Occuper ses professionnels ou faire appel à des sous-traitants, un beau dilemme

Publié le 16/05/2009 à 00:00

Occuper ses professionnels ou confier des mandats externes de gestion de projet - Voici le dilemme auquel font face plusieurs gestionnaires d'organismes publics et parapublics lorsque vient le temps d'investir en immobilisations. Malheureusement, les solutions toutes faites n'existent pas.

Directeur des ressources maté rielles au Centre hospitalier affilié universitaire de Québec (CHAUQ), qui regroupe l'Hôpital de l'Enfant-Jésus et l'Hôpital Saint-Sacrement, Pierre-André Tremblay dispose d'une équipe professionnelle complète pour mener ses travaux d'infrastructure.

" Nous avons des techniciens dans la plupart des disciplines relatives au bâtiment, par exemple le chauffage et la ventilation, ainsi que des ingénieurs et des architectes. La présence d'une telle équipe s'explique en bonne partie par la complexité du secteur de la santé et des services sociaux. Contrairement au secteur scolaire, qui peut profiter des vacances estivales pour accélérer ou entreprendre des chantiers, nous devons assurer la continuité des services ", dit-il.

C'est d'ailleurs le défi qu'a relevé l'équipe du CHAUQ avec le réaménagement complet de l'urgence de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus, un projet de 24,9 millions de dollars, qui a été achevé l'automne dernier.

" Le chantier en soi représentait un défi . Il a fallu aussi travailler de près avec les infirmières et les médecins pour réorganiser le travail de manière à ce que le chantier ne nuise pas aux activités courantes de l'urgence. Nous avons dû bien isoler le chantier, par exemple, en mettant en pratique le principe de pression négative, pour éviter que des résidus et des poussières se retrouvent dans l'urgence durant la construction. Enfin, nous avons morcelé le projet en plusieurs petites étapes ", raconte M. Tremblay.

Des services à l'externe

Même s'il compte une équipe entière, le CHAUQ ne gère pas tous ses projets de rénovation ou d'immobilisations. L'établissement concentre ses efforts sur les chantiers de moins de 5 millions de dollars. Le centre hospitalier a recours aux services de professionnels en gestion pour ceux dont l'enveloppe excède cette somme.

" Dans ce cas, nous travaillons de près avec la firme de professionnels dont les services ont été retenus, car notre équipe connaît nos installations dans leurs moindres recoins ", indique le gestionnaire.

Des mandats dans le secteur scolaire

Contrairement à la situation qui a cours au Centre hospitalier affilié universitaire de Québec, la Commission scolaire Pointe-de-l'Île, dans l'Est de Montréal, ne dispose pas d'équipe interne de professionnels. Par conséquent, elle doit toujours confier la gestion de projet à l'externe.

" Peu de commissions scolaires emploient des professionnels du bâtiment, que ce soit des architectes ou des ingénieurs ", dit Normand Foucault, directeur des ressources matérielles.

M. Foucault rappelle que l'activité principale d'une commission scolaire tourne autour de la mission pédagogique. De plus, il soutient qu'une commission scolaire n'a pas toujours la masse critique de projets de construction pour justifier l'embauche de professionnels. "Le fait d'avoir recours à la sous-traitance pour nos services professionnels nous procure de la flexibilité", ajoute-t-il.

dossiers@transcontinental.ca

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