Les banques canadiennes sont dans "une forme exceptionnelle", contrairement aux banques européennes et américaines, rappelle, au risque de se répéter, Michael Goldberg, analyste de Valeurs mobilières Desjardins. Alors, laquelle choisir ? À très court terme, les revenus de la négociation demeureront sous pression dans un contexte économique mondial incertain, estime l'analyste. Les actions des banques dont les activités sur le marché financier sont moins importantes seront plus susceptibles de surperformer leurs pairs, croit M. Goldberg. Depuis le premier trimestre de l'exercice bancaire 2008, l'évaluation que fait le marché des six grandes banques est clairement corrélée à leurs activités de négociation. Les sociétés qui ont un portefeuille de services plus diversifié ont donc plus de chances de résister à la crise, selon lui. Cette tendance se traduit par la baisse du multiple de la Banque Royale du Canada (RBC) et de la Banque Nationale. M. Goldberg note toutefois que le marché est trop sévère à l'égard de la CIBC et a élevé sa recommandation de "conserver" à "acheter" après la publication des derniers résultats de la banque. Les titres de la Banque TD et de la Scotia trônent au sommet de sa liste d'achats.
Banque / Multiple 2011 / Multiple 2012
BMO (Tor., BMO) / 11,1 / 10,5
Nationale (Tor., NA) / 10,0 / 9,3
CIBC (Tor., CM) / 10,1 / 9,4
RBC (Tor., RY) / 10,5 / 9,8
Scotia (Tor., BNS) / 11,3 / 10,7
Banque TD (Tor., TD) / 10,9 / 10,4
Moyenne du secteur / 10,7 / 10,1
Source : Valeurs mobilières Desjardins