Cette semaine, à l'occasion de la Journée de la femme, nous vous emmenons dans l'univers de ces dirigeantes qui sont capables de tout concilier : travail, famille et succès. Cela m'a donné l'idée d'un petit exercice sur Google. Tapez les trois mots suivants : Associations + Femmes + Affaires. Le résultat est impressionnant : Réseau des femmes d'affaires du Québec, Femmessor, Association des femmes en finance du Québec, Centre d'entrepreneuriat féminin du Québec... Je pensais toutes les connaître. Erreur !

Loin de moi l'idée de critiquer ces initiatives, mais j'ai une question très simple : pourquoi créer autant d'associations ? Pourquoi ne pas essayer de se regrouper et de parler d'une seule voix, un peu plus fort ?

J'ai posé la question à Caroline Codsi, qui est vice-présidente, Solutions de carrière - Est du Canada chez Knightsbridge. En 2010, elle a créé Gouvernance au féminin, un organisme dont la mission est d'aider les femmes à siéger à des conseils d'administration.

«Je suis membre de nombreuses associations de femmes depuis plusieurs années, et même si elles ont toutes un volet femmes et gouvernance, aucune n'y donnait assez d'importance à mon goût», dit-elle.

Réponse limpide. Je comprends le besoin et je salue le courage de vouloir le combler.

En même temps, je pose une autre question : est-ce que trop de réseaux peuvent nuire aux réseaux ? J'ai déjà entendu parler de «ghettos» à propos de ces regroupements. Je trouve cela bien dommage, car derrière ces associations il y a des femmes qui ont une volonté incroyable de faire bouger les choses.

Dernier petit exercice sur Google. Tapez ces trois mots : Associations + Hommes + Affaires. Le premier et seul résultat pertinent est... un texte d'archive de l'UQAM qui raconte l'histoire de l'Association des hommes d'affaires de Montréal, fondée en 1927. Aucune trace de ce regroupement actuellement. Décidément, il n'y a pas de juste milieu.

Qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à m'écrire sur le sujet !