«On cherche à attirer le parent qui ne sait pas allier golf et famille, car ce sport se joue en quatre heures et demie», affirme Mme Martin, en précisant que l'offre doit viser la flexibilité.
L'enjeu sera très important au cours des prochaines années. Les promotions se multiplient déjà et la créativité est de mise pour attirer des joueurs. Deux départs pour le prix d'un, prix réduit après 14 h, demi- parcours ou entrée gratuite pour un jeune accompagné d'un parent. Le club de golf du Lac St-Joseph, près de Québec, donnait même 500 $ en services à ses 20 premiers nouveaux abonnés cette saison. De son côté, le club de golf de Stoneham offre une protection contre les intempéries et remet des coupons pluie pour redonner aux golfeurs tous les trous qui n'auront pas été joués à cause du mauvais temps.
Les 364 clubs de golf de la province génèrent des revenus de 400 millions de dollars annuellement. Mais déjà, il y a huit ans, une étude menée par la Chaire de tourisme Transat de l'UQAM pour le compte de l'ATGQ démontrait que seulement la moitié des clubs étaient rentables. Comme l'industrie fait face à la stagnation, le portrait n'aurait guère évolué depuis.
L'âge d'or de plusieurs industries a été atteint par les baby-boomers. Maintenant, il faudra trouver comment survivre à leur âge d'or qui commence.