Le bureau communautaire

Publié le 11/04/2009 à 00:00

Le bureau communautaire

Publié le 11/04/2009 à 00:00

Par Alain Duhamel

Si le travail en solitaire à la maison vous est devenu insupportable, la formule du partage de bureau, aussi appelée cotravail (coworking en anglais), pourrait bien faire votre affaire.

Le cotravail consiste à partager des locaux pour bureaux. Selon ses besoins, on y loue un poste de travail ou un petit bureau fermé. Les prix sont abordables et les locaux, bien sûr connectés à Internet. Certains locaux comprennent aussi une salle de conférence, accessible sur réservation, et une cuisinette, de l'équipement comme une imprimante partagée, et des services comme ceux d'une personne affectée à la réception des appels et des visiteurs.

Les locataires sont des travailleurs autonomes ou des télétravailleurs rompus à l'usage des technologies sans fil. Bien qu'ils soient tous indépendants les uns des autres, le partage du lieu favorise l'entraide, les échanges et la collaboration. " C'est un nouvel espace qui brise leur isolement en les sortant de leur maison ", affirme Nadia Duguay, de l'Espace Exeko, une entreprise qui loue des bureaux aux travailleurs et aux petites organisations du milieu socio-culturel de Montréal.

" C'est un modèle qui se propagera ", croit Benoît Grenier, un des actionnaires fondateurs de Copartage bureau Joliette, où se sont installés un planificateur financier, un graphiste, un relationniste et un gestionnaire de bases de données. Selon lui, il y a environ 200 lieux de cotravail dans le monde, dont une demi-douzaine à Montréal. Le potentiel est important : près de 543 000 Québécois et 2,6 millions de Canadiens travaillaient à leur compte l'an dernier.

alain.duhamel@transcontinental.ca

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