Le plan de vol du spécialiste des simulateurs et de la formation de pilotes affronte de nouvelles turbulences. Il faut croire au redressement de sa dernière acquisition et à une reprise des commandes militaires pour acheter le titre de CAE (Tor., CAE, 9,83 $), reconnaît David Tyerman, de Canaccord Genuity. Son cours cible de 14,50 $ s'appuie sur une croissance annuelle de 13 % du bénéfice, après 2013.
Le surplace de l'action de CAE cette année offre justement l'occasion de miser sur la relance de l'entreprise de l'arrondissement Saint-Laurent, croit aussi Hamzah Mazari, de Credit Suisse, qui voit le titre de CAE rebondir à 13,50 $ d'ici un an. Le cours cible moyen de 15 analystes est de 12,30 $. Anthony Scilipoti, de Veritas Research, estime que les turbulences ne sont pas temporaires. «En 2011, le consensus des bénéfices a diminué de 12 %. Il emprunte la même trajectoire. Il y aura d'autres occasions de se procurer le titre à meilleur prix», dit-il. CAE a tout pour plaire : des dirigeants chevronnés, des revenus mondiaux et un leadership technologique, mais ces qualités ne justifient pas l'achat du titre au cours actuel, fait valoir M. Scilipoti. Il s'attend à ce que les réductions des budgets militaires pèsent sur sa rentabilité, au moment où l'intégration d'Oxford Aviation Services déprime ses marges.
Déclin militaire en 2013 (revenus)
- 0,5 % Formation militaire
- 5,2 % Simulateurs militaires
Source : Financière Banque Nationale