L'ascension de Chantal Glenisson

Publié le 07/08/2010 à 00:00

L'ascension de Chantal Glenisson

Publié le 07/08/2010 à 00:00

Par Diane Bérard

Dominion, Provigo, Metro... Il manquait Walmart au CV de Chantal Glenisson. C'est chose faite depuis 2006. Celle qui a amorcé sa carrière à titre de caissière à la succursale 8642 de la défunte chaîne Dominion, à Montréal, est aujourd'hui vice-présidente principale de l'exploitation, Est du Canada, du plus grand détaillant du monde.

Un univers qui lui va comme un gant. Rien qu'à sa façon chaleureuse de vous serrer la main, à deux mains, on devine son penchant naturel pour les relations humaines. Pourtant, elle avoue ne pas avoir choisi le commerce de détail. "C'est lui qui m'a choisie !" Née à Casablanca de parents français, elle séjourne trois ans en France avant d'immigrer au Québec, à l'âge de sept ans. "Pour mon père, le Québec, c'était l'équivalent du rêve américain, en français." Un rêve confronté à la dure réalité. "Papa avait trois emplois à la fois. Mais, enfant, cela ne m'étonnait pas. Ce n'est qu'aujourd'hui que je réalise le courage qu'il faut aux immigrants."

À force de travail, papa Glenisson, boulanger de son état, devient entrepreneur. C'est à la boulangerie familiale que l'initiation de celle qui présidera plus tard aux destinées de Walmart au Québec a lieu : les clients, les fournisseurs, la qualité... Puis, maman Glenisson se lance en affaires et achète un dépanneur. Le sort de la jeune Chantal est scellé : entre les boutiques de ses parents et son premier emploi chez Dominion, la route vers le fauteuil de grande patronne de Walmart au Québec et dans les Maritimes est commencée.

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