Vous hésitez à investir vos liquidités. Êtes-vous plus enclin à acheter :
1. Des obligations de qualité ? Elles ont donné 6 % depuis 10 ans1 ; difficile de me tromper, pensez-vous. Mais cela, c'est du passé.
2. Des actions étrangères ? Elles n'ont pas performé depuis 10 ans2, grognez-vous...
Les obligations du Canada de 1 à 5 ans donnent moins de 2 % ; l'inflation est à 3 %. Lorsque les gouvernements et les banques centrales exercent leur autorité pour maintenir les taux près de zéro (sous zéro après inflation), la répression financière s'installe. Aux taux actuels, vous perdez votre pouvoir d'achat : garanti ! Les emprunteurs sont favorisés ; les épargnants, réprimés. Comment croire aux actions étrangères ? En vous rappelant que la prime de risque existe encore. Cet excédent de rendement des actions sur celui des bons du Trésor se réalise environ 7 années sur 10 et a été en moyenne de 4,4 % par année depuis 1926. Certes, l'investisseur n'a pas vu la couleur de cette prime dans la décennie des années 1930 ni celle des années 2000, mais dans les autres, il l'a empochée.
Cette prime vous récompense pour faire ce que vous ne voulez pas : acheter des actions en période de déprime générale. Les entreprises ont besoin de capitaux : elles vous rémunèrent par la prime de risque. Celle-ci est même supérieure pour les actions valeur et de faible capitalisation.»