Des ninjas québécois lorgnent la télévision

Publié le 27/10/2012 à 00:00

Des ninjas québécois lorgnent la télévision

Publié le 27/10/2012 à 00:00

Après Angry Birds, la deuxième série télévisée tirée d'un jeu vidéo pour iPhone pourrait bien être québécoise. Sardine Productions tente de porter à l'écran le jeu Chop Chop Ninja, de la montréalaise Gamerizon.

Plus de 16 millions d'exemplaires de jeux issus de la série Chop Chop, de Gamerizon, ont été téléchargés partout dans le monde. Plus de la moitié sont des copies de Chop Chop Ninja ou Chop Chop Runner, deux jeux qui partagent le même héros, qui sera aussi à l'avant-plan de la série télé.

«Nous sommes en train de terminer la première phase de développement avec Télétoon», explique le président de Sardine Productions, Ghislain Cyr.

En clair, cela signifie que Télétoon a démontré son intérêt et que les coproducteurs, Sardine et Gamerizon, sont en train de peaufiner le concept. Il a principalement fallu développer une trame narrative et un historique pour chacun des personnages. Le jeu Chop Chop Ninja ne mettait à peu près aucun accent sur l'histoire.

Deux formats devraient être développés si le projet reçoit le feu vert, soit des capsules de 90 secondes et des émissions de 11 minutes.

«Une marque»

Pour Alex Sakiz, président de Gamerizon, développer une série télévisée permettrait de faire rayonner la marque Chop Chop.

«Nous nous sommes rendu compte que, même si nous étions dans la business de faire des jeux, ce que nous avons, c'est une marque. Le but numéro un de la série sera donc de faire rayonner la marque. On pense qu'on a les bases traditionnelles pour en faire une marque connue, d'autant que le succès du jeu est planétaire.»

Des livres aux jeux

Sardine n'en est pas à ses premières armes avec les jeux vidéo québécois. Elle produit actuellement une série tirée des jeux éducatifs Mia, créés par Kutoka. Cette série sera diffusée à Radio-Canada.

«Ça va clairement marquer la tendance des prochaines années, estime M. Cyr. Les diffuseurs tendent fortement à miser sur des projets plus sûrs, qui s'appuient sur des franchises connues. On a beaucoup utilisé les livres, mais il en reste de moins en moins, donc on se tourne vers les jeux.»

Sardine «évalue d'autres projets présentement».

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