On vous paie à la performance et vous vous sentez crevé ? Pas surprenant. Une enquête sur la rémunération effectuée par l'École des sciences de gestion de l'Université du Québec à Montréal et l'École John-Molson de l'Université Concordia prouve qu'il y a une corrélation entre les primes et l'épuisement professionnel. Selon cette enquête intitulée «Quelles sont les meilleures pratiques pour vous motiver», plus les gens perçoivent une rémunération contingente, plus ils sont épuisés sur le plan émotionnel. «Comme l'épuisement émotif nuit à la performance, on peut se demander si, à partir d'un certain point, la récompense contingente ne devient pas contre-productive», indique le psychologue organisationnel Jacques Forest, coauteur de l'étude. Selon lui, pour obtenir la meilleure performance d'un employé, il est important de ne pas le sous-payer. Mais au-delà de cette limite, c'est la satisfaction de ses besoins psychologiques qui l'emporte sur l'argent. Ces besoins relèvent de l'autonomie et du sentiment d'agir en conformité avec ses valeurs. «Autrement dit, si votre job était une auto, vous voudriez être au volant.»
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