Les patrons ont toujours droit à la Cadillac des pensions, le régime de retraite à prestations déterminées, ce qui est de moins en moins le cas pour leurs employés.
Dans un régime à prestations déterminées, l'entreprise garantit aux participants le montant de leur rente de retraite.
" La plupart des patrons ont encore un régime à prestations déterminées ", indique Manon Beaulieu, vice-présidente d'Avalon Actuaires.
La popularité des régimes à prestations déterminées est telle que des multinationales se sentent obligées d'offrir un tel régime pour pouvoir recruter des patrons de talent.
" Il y a des entreprises dont les dirigeants au Canada ont un régime à prestations déterminées, alors que ceux aux États-Unis participent plutôt à un régime à cotisations déterminées ", précise Mme Beaulieu.
Ces dernières années, de nombreuses entreprises ont modifié le régime de retraite de leurs employés parce qu'il devenait trop coûteux. Leurs nouveaux employés n'ont accès qu'au volet à cotisations déterminées en vertu duquel l'employeur paie un montant déterminé de cotisations. La rente n'est pas garantie.
Depuis 2005, tous les nouveaux employés de Logistec, un manutentionnaire au port de Montréal, ne peuvent contribuer qu'à un régime à cotisations déterminées. Outre le volet à cotisations déterminées, ses patrons contribuent à un régime supplémentaire à prestations déterminées mis en place en 2008. La valeur du plan de retraite de Madeleine Paquin, présidente, atteint 1 246 900 $ pour 2008, ce qui équivaut à 57 % de sa rémunération totale.
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