Quant aux affiches, et aux slogans, elles semblent également avoir disparu sous l'actualité constante à laquelle cette campagne a monopolisé notre attention.
Au moment de voter, on se souvient d'abord de la personnalité qui nous plaît le plus, de la personne en qui on a le plus confiance, là encore, basé sur quelques impressions médiatisées, quelques photos d'un candidat.
On essaie aussi de choisir ceux qui vont le mieux répondre à nos besoins et à nos attentes, tout en sachant pertinemment que la lune n'est pas pour demain et que bien des engagements se heurteront aux durs pépins de la réalité.
Et on se base également sur tout ce qu'on a lu et entendu depuis des années, les libéraux et la corruption ou le PQ et le référendum, et sur ce qu'on a découvert dans cette campagne, en particulier ceux qui ont eu une tribune exceptionnelle pour la première fois, la CAQ d'abord, nouveau venu rapidement considéré à l'égal des deux autres, QS et ON qui ont tous les deux obtenus un succès d'estime.
Si on n'en sort pas forcément moins sûr des solutions qui nous permettrons de régler les principaux problèmes auxquels nous faisons face, au moins nous ne pourrons pas dire que nous n'avons pas été informés.