Malgré ce frein législatif, les politiques socialistes de M. Obama pousseront la dette nationale à 20 000 milliards $ par le temps qu’il quitte la Maison-Blanche. La planche à billet va fonctionner à temps plein, avec l’inflation inévitable qui s’en suivra. Une fois que l’Europe aura réglé ses problèmes, les regards du monde de la finance se tourneront vers la situation fiscale américaine. La crise de confiance dans la devise américaine qui s’en suivra sera peut-être la seule façon de forcer le peuple américain à faire face au problème. Qui sait, peut-être ramènera-t-elle le libéralisme qui a naguère fait des États-Unis un pays où, comme le disait M. Obama le soir de sa victoire, tous sont supposés avoir l’opportunité de réussir.
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Adrien Pouliot, un avocat de formation, est un homme d’affaires qui a œuvré en communications d’abord à CFCF Inc. où il en est devenu le président puis comme propriétaire et président d’Entourage solutions technologiques. Il est actuellement président de Capital Draco Inc., un fonds d’investissement privé. M. Pouliot a siégé sur de nombreux conseils d’administration d’entreprises publiques et privées et d’organismes en santé et en éducation. Il a présidé le conseil de l’Institut économique de Montréal et de la Ligue des contribuables et il a été, en 2011, vice-président de la Commission politique de l’ADQ.