M. Costolo a affirmé que la débâcle de Facebook n'avait pas d'influence sur sa décision d'introduire ou pas Twitter en Bourse. «Rien d'extérieur à la société n'a de rapport avec ce que je pense sur la date à laquelle mettre l'entreprise en Bourse, ou pas», a-t-il dit.
M. Costolo a aussi repoussé l'idée d'un rachat par un autre acteur du secteur. «Nous avons toutes les raisons de croire que nous serons une société indépendante, et que nous avons les moteurs nécessaires pour être une société indépendante et qui réussit», a-t-il indiqué.
Interrogé en particulier sur sa réaction à une éventuelle offre d'Apple ou Google pour «un bon prix», il a répété: «Nous serons une société qui réussit, et indépendante».
M. Costolo est connu dans les milieux de la high-tech américaine pour avoir développé puis vendu deux sociétés, notamment Feedburner, un service de distribution de blogs et de podcasts, cédé à Google en 2007.
Le patron de Twitter a par ailleurs indiqué que les publicités du site pour un accès depuis un appareil mobile se portaient «plutôt bien».
«Nous venons de les introduire, au printemps», a-t-il rappelé, mais «il y a déjà eu des jours où (...) les revenus mobiles ont dépassé les revenus non mobiles», a-t-il indiqué.