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Rogers a procédé au lancement officiel de chatr, sa marque de téléphonie sans-fil à appels illimités. Le service est offert dans presque toutes les grandes villes canadiennes à l’exception de Montréal, où le lancement se fera cet automne.

La particularité de cette offre est que les utilisateurs paieront au forfait et non selon l’utilisation. Les prix mensuels demandés seront de 35$ pour le téléphone seulement et de 45$ pour ajouter les messages textes.

Chatr ne permet pas, avec ses forfaits à rabais, le transfert de données permettant de surfer sur le web, de visionner des vidéos ou d'envoyer et recevoir des courriels.

Avant l’annonce, Jeff Fan, analyste de Scotia Capitaux, prévoyait plutôt un prix variant entre 40$ et 45$. Ce type d’offre à bas prix exercera toutefois une pression sur les marges de profits, selon lui. Les analystes n’ont pas encore commenté l’impact des prix réel maintenant qu’ils ont été dévoilés.

Chatr cible les consommateurs tels que les chauffeurs de taxi, qui souhaitent utiliser leur téléphone à leur gré sans se soucier des coûts imprévisibles, ou encore les parents dont les enfants quittent le domicile familial afin de poursuivre leurs études, a indiqué le premier vice-président de la bannière, Garrick Tiplady.

Concurrence

Avec ce lancement, Rogers veut concurrencer les nouveaux joueurs de la téléphonie cellulaire que sont Wind Mobile, Mobilicity et Public Mobile.

Au début du mois, le président de Mobilicity avait dénoncé le projet de Rogers arguant que cela ne visait qu’à écraser la concurrence.

Bell devrait aussi lancer une marque à bas prix, croit Phillip Huang, analyste d’UBS Investment Research qui fait état de rumeur comme quoi la marque Solo serait sur le point d’être ressuscitée.

Rogers, le plus important joueur du secteur du sans-fil au Canada, exploite déjà le service Fido, qui offre également des forfaits de téléphonie sans fil prépayés.