Les autres adversaires du iPad préfèrent laisser tomber. Photo : Apple.
Une rumeur circule sur le Web depuis deux jours selon laquelle Research in Motion (RIM) va lancer une tablette - surnommée BlackPad - qui entrerait en concurrence directe avec le tout nouveau iPad d’Apple. Qu’en est-il vraiment? Un homme semble le savoir…
Ashok Kumar est analyste chez Rodman Renshaw, et en tant que tel scrute de très près les activités de RIM. Selon lui, le projet d’une tablette n’est pas nouveau chez RIM, ça fait longtemps qu’on en parle. Il avait même été question d’un partenariat avec Google pour cela (la tablette aurait utilisé le système d’exploitation Android), mais tout cela est tombé à l’eau quand il est devenu clair qu’Apple s’apprêtait à lancer son nouveau gadget. Cette déconvenue aurait, en fait, orienté le projet de RIM dans une nouvelle direction, et il semble, d’après l’expert, que le fabricant du BlackBerry va bel et bien lancer sa propre tablette avec son propre système d’exploitation d’ici la fin de 2011.
Un détail permet d’affirmer cela. Ou plus exactement une fuite. Une filiale de Foxconn a indiqué avoir reçu des commandes d’écrans de 8,9 pouces de la part de RIM, selon le site Web BlackBerry Leaks, généralement bien informé de tout ce qui se passe chez RIM. Or, cette dimension ne correspond à aucun cellulaire intelligent actuel du fabricant canadien. Et c’est trop petit pour un miniportable. En conclusion, ils seraient destinés à des tablettes un peu plus petites que l’iPad.
Ainsi, la riposte de RIM se présenterait sous la forme d’une tablette de 8,9 pouces. Son système d’exploitation ne serait pas forcément le BlackBerry OS, mais il faudrait qu’il soit compativble avec les fonctions et les applications des cellulaires déjà existants et à venir de RIM.
Ces deux dernières semaines, deux rivaux d’Apple ont baissé les bras face au iPad. Hewlett-Packard a annoncé avoir abandonné son projet de tablette Slate. Idem pour Microsoft. «Tout le monde y réfléchi maintenant à deux fois avant d’affronter Apple sur son terrain. Il faut faire mieux qu’eux pour espérer percer le marché», souligne M. Kumar.
