Un analyste de la firme de Chicago William Blair & Co. pense, lui aussi, que d'importants changements doivent avoir lieu chez RIM.
"Dans le meilleur des cas, j'aimerais que l'entreprise soit vendue en totalité", a confié Anil Doradla.
M. Doradla n'est toutefois pas d'accord avec l'idée de regrouper les brevets de RIM au sein d'une société distincte. Selon lui, une telle décision entraînerait plusieurs difficultés.
"Dès le début, cela signifie beaucoup d'avocats et de litiges", a fait valoir l'analyste.
Jaguar Financial possède moins de cinq pour cent des actions de RIM. Elle ne peut donc pas forcer la tenue d'une assemblée extraordinaire.
Les propos de Vic Alboini risquent toutefois de trouver écho auprès d'autres actionnaires. M. Alboini affirme d'ailleurs qu'il en a consulté quelques-uns avant de faire sa sortie publique.
Mardi, à la Bourse de Toronto, les actions de RIM valaient 30,63 $, en hausse de 1,04 $, ou 3,51 pour cent, par rapport à leur précédent cours de clôture.