Photo : Bloomberg
Deux analystes ne croient pas vraiment aux chances de Research in Motion de se faire acquérir par Microsoft et Nokia, alors qu’hier, le Wall Street Journal rapportait que des discussions étaient en cours et qui pourraient mener à une transaction.
Kriss Thompson, de la Financière Banque Nationale va même plus loin. Il recommande de profiter du rebond ainsi créé pour vendre l’action.
« Nous continuons de penser qu’une offre pour une fusion et acquisition avec RIM est peu probable considérant que la performance laisse à désirer et que les perspectives sont incertaines », a-t-il écrit dans une note mercredi matin.
M. Thompson pense aussi que le rebond d’aujourd’hui peut être amplifié par des investisseurs ayant besoin de se couvrir pour leurs ventes à découvert, qui totalisaient 38 millions d’actions à la fin du mois de novembre.
Tim Long chez BMO Marchés des capitaux partage le même point de vue quant au peu de chances de voir une transaction prochainement. Il concède par contre que la valeur de RIM est probablement plus élevée que ce que le marché lui attribue à l’heure actuelle.
Sauf que « nous croyons que le modèle d’affaires de RIM représente le plus grand obstacle à une acquisition », a écrit M. Long. « RIM est la seule entreprise hybride qui fabrique des appareils et fournit des services de télécommunications », constate-t-il.
Cela peut rebuter à la fois les fabricants d’appareils et les fournisseurs de services qui pourraient avoir peur de tenter leur chance dans le secteur qu’elles ne connaissent pas encore, ajoute M. Long.
C’est sans compter que l’équipe de direction en place présentement représente une autre barrière, plaide M. Long.
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