D'après lui, les plans mis en oeuvre par les gouvernements devraient relancer l'économie mondiale, donc la demande pour les matières premières, ce qui devrait revitaliser l'économie canadienne. La reprise devrait survenir dès la deuxième moitié de 2009 - dans six mois, plus ou moins.
C'est, à tout le moins, une prise de position audacieuse. En même temps, des officiels du gouvernement prévoient qu'un déficit de quelque 30 milliards (G) $ suivra celui de 34 G$ qu'on nous présentera mardi prochain.
Et tous cas, on retrouve une constante dans toutes ces analyses sur la crise actuelle et le Canada. À peu près tout le monde souligne que le pays sera moins ravagé que les autres. Hier, par exemple, le Japon se résignait à dire que la récession collerait pendant au moins deux ans. Même la Chine admet que son économie va ralentir et que des millions de gens vont perdre leur emploi.
Que nous soyons capables de nous en sortir mieux et plus vite relèverait de l'exploit, pratiquement du miracle.
Mais l'économie canadienne a systématiquement mieux fait que celle des autres pays du G 7 depuis une dizaine d'années. Est-ce que nous serions de nouveau capables de nous démarquer ? Qui vivra verra, mais à l'heure où les mauvaises nouvelles s'empilent, on ne pourra pas accuser Mark Carney d'en rajouter.
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