Quelle concurrence ?

Publié le 09/04/2011 à 00:00, mis à jour le 07/04/2011 à 15:12

Quelle concurrence ?

Publié le 09/04/2011 à 00:00, mis à jour le 07/04/2011 à 15:12

Quelle concurrence ?

Pour conserver leurs abonnés, les câblodistributeurs voudront leur donner ce que les autres ne peuvent leur offrir : du contenu exclusif.

Sur ce plan, les lois canadiennes les favorisent, note l'avocat Anthony Hémond. Contrairement aux États-Unis, où il y a eu libéralisation, les contenus sont davantage protégés. Quebecor Media est d'ailleurs en Cour d'appel pour empêcher que ses concurrents diffusent ses contenus, ce qui serait considéré comme anticoncurrentiel aux États-Unis. « Mais pas au Canada, où Quebecor aura sans doute gain de cause », prévoit l'avocat.

C'est en raison de cette protection que le site Netflix, très populaire aux États-Unis, a fait une entrée si timide au Canada : son offre de contenus est très limitée.

« Les cablôdistributeurs achètent des émissions américaines, dit M. Hémond. Ils signent un contrat d'exclusivité 360, c'est-à-dire applicable sur toutes les plateformes possibles : câble, Internet, tablettes, cellulaires... Ainsi, si Netflix n'a pas les droits sur la série, elle ne peut la diffuser. Aux États-Unis, il y a partage des droits entre plusieurs distributeurs. »

Au pays, le CRTC pourrait décider de libéraliser le marché. Mais c'est peu probable, selon Normand Turgeon. À son avis, le CRTC ne va pas « se mouiller ».

Le problème, c'est que l'organisme ne voit pas le portrait global, poursuit Anthony Hémond : « Le CRTC regarde chaque dossier séparément sans voir l'ensemble. » Et à défaut de réglementation du CRTC, « il y a un manque de concurrence flagrant. »

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