Rogers Communications a fait état mardi d'une baisse de ses revenus et profits au premier trimestre de cette année, alors que ses divisions de la câblodistribution et des services sans fil ont fait face à une concurrence féroce.

La société torontoise de télécommunications a annoncé avoir enregistré un bénéfice net ajusté de 356 millions $, ou 67 cents par action, en baisse par rapport à celui de 423 millions $, ou 76 cents par action, réalisée au cours de la période équivalente un an auparavant.

Les analystes approchés par Thomson Reuters avaient dit s'attendre, en moyenne, à un profit net par action de 76 cents.

Les revenus de Rogers ont également diminué, étant passés à 2,95 milliards $, contre 2,99 milliards $ un an plus tôt.

Les analystes avaient prévu des revenus de 3,05 milliards $ pour le premier trimestre de l'exercice 2012.

L'ajout net d'abonnés aux services sans fil postpayés _ catégorie incluant habituellement les abonnés aux lucratifs contrats de trois ans pour les téléphones intelligents iPhone, BlackBerry et Android _ a été de 47 000, soit un résultat supérieur aux attentes des analystes. Ce chiffre se compare à celui de 45 000 de la même période il y a un an.

Rogers, Bell, Telus et les nouveaux joueurs tels que Wind Mobile, Mobilicity et Public Mobile se livrent une dure concurrence au sein du secteur du sans-fil.

Rogers a par ailleurs indiqué que le nombre de ses abonnés au câble avait chuté de 7000 lors d'un trimestre habituellement calme, néanmoins hautement concurrentiel.

Rogers compte plus de neuf millions d'abonnés à ses services sans fil. La compagnie est également le plus important câblodistributeur au pays, en plus d'être un important éditeur de magazines, une entreprise de télédiffusion et de radiodiffusion, et de posséder l'équipe de baseball des Blue Jays de Toronto.

Les actions de Rogers Communications ont terminé la séance de mardi à 39,02 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 2 cents, soit moins d'un pour cent, par rapport à leur précédent cours de clôture.