Les menaces qui pèsent sur le BlackBerry font écho au débat sur le cryptage

Publié le 16/08/2010 à 06:44

Les menaces qui pèsent sur le BlackBerry font écho au débat sur le cryptage

Publié le 16/08/2010 à 06:44

Par La Presse Canadienne

Photo : Bloomberg

Les menaces brandies par les gouvernements de l'Inde, des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite afin d'interdire les services BlackBerry de courriel pour les entreprises reflètent le malaise entourant une technologie que le gouvernement des États-Unis a également pris du temps à accepter.

Les gouvernements étrangers sont en retard d'une décennie pour accepter le cryptage, une technologie qui est essentielle pour internet en tant que vecteur commercial.

Les communications cryptées sont transmises via un processus complexe visant à faire en sorte que seul leur destinataire puisse être en mesure de les lire, en utilisant la bonne clé numérique. Cela se passe souvent sans que l'utilisateur ait besoin de faire quoi que ce soit.

Lorsqu'une personne se sert de sa carte de crédit sur le site web d'un magasin, la communication est cryptée. Quand elle ouvre une session sur le site de sa banque, la communication est également encryptée.

La plupart des entreprises ont recours au cryptage pour leurs courriels corporatifs, au moins si leurs employés doivent consulter leurs messages à l'extérieur du bureau via des réseaux privés et autres systèmes. L'une des raisons faisant que Research In Motion (Tor., RIM) obtient tant de succès avec ses téléphones intelligents BlackBerry est que le fabricant ontarien a apporté ce niveau de sécurité aux appareils capables de transmettre et recevoir des courriels.

Cependant, le cryptage représente un problème pour les responsables de l'application de la loi. Ces derniers peuvent intercepter les messages encryptés, mais il leur est impossible de les lire, à moins que le cryptage soit mauvais et que les agents disposent de vastes ressources informatiques leur permettant de décoder les communications. Les outils traditionnels des enquêteurs, notamment la mise sur écoute, ne servent à rien.

Les BlackBerry semblent être la bête noire de certains gouvernements parce que ces appareils fournissent une façon facile et pratique de communiquer en toute sécurité. Il existe toutefois de nombreuses autres façons de transmettre des messages cryptés, et tout gouvernement soucieux d'empêcher les communications encryptées devrait également s'y attaquer.

 

 

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