[Photo : Bloomberg]

Des failles dans les lois sur la concurrence nuisent aux entreprises du secteur technologique, plaide l’Institut économique de Montréal dans une recherche publiée ce mardi.

En fait, « elles font en sorte de distraire une entreprise innovatrice et de la forcer à dépenser des sommes considérables pour se défendre pendant de longues années devant les tribunaux de plusieurs pays, sans compter les lourdes amendes qui peuvent être exigées sans justification », affirme l’IEDM.

L’auteure de la note prend l’exemple de Google et des poursuites anticoncurrentielles que le géant de la recherche Internet encaisse pour illustrer son propos.

« C’est en innovant et en offrant un moteur de recherche efficace et convivial que Google a obtenu une position avantageuse sur le marché en moins d’une décennie », écrit Marie-Josée Loiselle, présidente de Nuno ID, une organisation qui aide les entreprises à comprendre et exploiter les changements dans les cycles économiques.

Mais comme il suffit d’un clic pour changer d’outil de recherche en ligne, c’est sur la base de la qualité que les entreprises se font la lutte. Et surtout, la concurrence ne vient pas que des moteurs de recherche, mais des médias sociaux par exemple, qui offrent une alternative à certains des produits de Google comme pour les actualités, ajoute Mme Loiselle.

« La concurrence ne se mesure pas simplement par des parts de marché ou par le nombre d’entreprises sur un marché. C’est plutôt le nombre de concurrents potentiels qui compte », ajoute-t-elle.