Les coûts de la cybercriminalité ont bondi de 19% depuis un an

Publié le 06/10/2015 à 10:22

Les coûts de la cybercriminalité ont bondi de 19% depuis un an

Publié le 06/10/2015 à 10:22

Par La Presse Canadienne

(Photo: Bloomberg)

Les coûts associés à la cybercriminalité sont en pleine expansion, aussi bien aux États-Unis qu'à l'étranger, dans la foulée de plusieurs brèches informatiques spectaculaires, démontre un rapport rendu public mardi.

La sixième étude annuelle menée par l'Insitut Ponemon épingle à 15,4 millions $ US le coût annuel de la cybercriminalité pour chaque grande compagnie américaine. Cela représente un bond de 19% par rapport au coût de 12,7 millions $ US mesuré l'an dernier.

Individuellement, le coût de la cybercriminalité pour chaque compagnie américaine oscillait entre 1,9 million $US et 65 millions $US. Le coût moyen d'une cyberattaque contre une entreprise américaine a grimpé de 22% à 1,9 million $US, 

À l'échelle mondiale, le coût moyen désaisonnalisé de la cybercriminalité a augmenté de 1,9% depuis l'an dernier, à 7,7 millions $US.

Le chef technologique du géant Hewlett-Packard, Andrezj Kawalec, a prévenu que les attaques se font de plus en plus sophistiquées et envahissantes.

L'étude porte sur le coût d'une réponse à une cyberattaque. Elle s'est aussi intéressée aux coûts engendrés par les entreprises après le fait, pour empêcher la perte de revenus ou de clients. 

Des géants comme Target, Sony Pictures et Home Depot ont récemment été victimes de cyberattaques spectaculaires qui ont défrayé les manchettes.

L'étude s'est intéressée à 252 entreprises à travers le monde.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.