Tandis que ses cousins servaient à de vastes opérations d'espionnage, MiniFlame est un «outil chirurgical d'attaque de grande précision ... pour voler des données et pénétrer les systèmes infectés», précise Kaspersky.
«L'objectif final des ces opérations reste obscur et l'identité des victimes et des agresseurs inconnue», écrivent les experts du laboratoire dans un rapport.
En effet, dans ce qui est aussi une guerre de propagande, «il est extrêmement difficile de démêler les fils", relève Christian Harbulot, directeur de l'Ecole de guerre économique à Paris. Derrière le virus Shamoon, «il y a peut être l'Iran mais ça peut être aussi un prétexte supplémentaire pour affaiblir l'Iran», déjà sous embargo international.
Pour Nicolas Arpagian, de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, ces attaques montrent que «la palette des armes numériques s'enrichit et, quand on dispose d'un tel arsenal, le recours à ces cyber-armes est appelé à se banaliser».