L'AMF s'intéresse à Yellow Media

Publié le 30/09/2011 à 16:37, mis à jour le 01/10/2011 à 15:55

L'AMF s'intéresse à Yellow Media

Publié le 30/09/2011 à 16:37, mis à jour le 01/10/2011 à 15:55

Marc Tellier, grand patron de Yellow Media.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) dit suivre de près le dossier de Yellow Media, actuellement en difficulté.

«Nous sommes bien au fait de la situation et nous sommes à examiner de plus près les plus récentes séquences des événements», a confié à LesAffaires.com, Sylvain Théberge, porte-parole de l’AMF.

L’Autorité s’intéresse en particulier à tout ce qui s’est produit depuis le 4 août dernier, moment où l’entreprise dirigée par Marc Tellier a annoncé la révision à la baisse de ses cotes par les agences de crédit, dont Standard & Poor's.

PLUS: La chronique de François Pouliot: Ce que n'a pas dit Yellow Media.

À cette date, le titre de l’entreprise se négociait à 1,05$ l’action. Il a chuté le même jour de 70%, pour s’établir à 0,28$ l’action. Les nouvelles de cette semaine l’ont fait replonger de plus belle, pour atteindre un prix-plancher de 0,13$ l’action. 

«Nous ne présumons pas de l’existence de quelque malversation que ce soit dans le dossier, précise le représentant de l’AMF. Ce que je vous dis, par contre, est que nous examinons la situation de près, et que l’AMF n’est pas passive devant la situation.»

À la fin de 2010, le titre de Yellow Media avait atteint une valeur de 6,46$ l’action. En fin de séance aujourd’hui, le titre s’offrait à 0,16$ à la Bourse de Toronto.

PLUS: Tellier garde la foi

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.