"Facebook veut être pris au sérieux, comme une société dont les communications financières font l'objet d'audit", note M. Bernoff, pour qui "cela a du sens, parce que beaucoup des autres entreprises avec lesquelles ils travaillent sont des sociétés cotées".
Sur le fond, M. Bernoff ne pense pas que la cotation de Facebook va bouleverser la culture de l'entreprise, qui table sur une très forte expansion dans l'année qui vient avec "des milliers" de nouvelles embauches.
"On peut parier que la stratégie au sommet restera fixée par Mark Zuckerberg", l'âme du groupe, estime-t-il. "Je crois que dans quatre ans, Mark Zuckerberg sera toujours le directeur général, (...) sa position ressemble beaucoup à celle de Bill Gates chez Microsoft, qui a été très durable".