M. Bush intervenait vendredi en fin de matinée (dans l'après-midi en France) aux côtés du secrétaire au Trésor Henry Paulson, du président de la Réserve fédérale Ben Bernanke et du président de la Commission des titres et marchés financiers (Securities and Exchange Commission, l'organisme de réglementation et contrôle des marchés américains) Christopher Cox.
M. Paulson avait auparavant esquissé les grandes lignes d'un plan de sauvetage du secteur bancaire et financier consistant à racheter les titres douteux, créances et crédits hypothécaires qui ont plombé l'ensemble du système. Ce plan, qui pourrait coûter des "centaines de milliards" de dollars, doit selon M. Paulson "être assez important pour faire une vraie différence et aller au coeur du problème".
Le secrétaire au Trésor n'a pas fourni de plus amples précisions, indiquant qu'il travaillerait durant le week-end avec les dirigeants républicains et démocrates du Congrès sur ce plan d'intervention, sans précédent depuis la Grande Dépression des années 30.
"Je suis convaincu que cette approche audacieuse coûtera beaucoup moins aux familles américaines qu'une suite de faillites et de marchés gelés incapables de financer l'expansion économique", a-t-il dit.
"La sécurité financière de tous les Américains (...) dépend de notre capacité à remettre d'aplomb nos institutions financières", a ajouté M. Paulson.