L’entreprise québécoise Savoir-Faire Linux, chef de file au Canada dans les services en logiciel libre, a décroché un important contrat européen. Elle a été choisie, au terme d’un long processus d’appel d’offres, par l’Organisation internationale de la Francophonie, dont le siège est à Paris, pour réaliser un nouveau système d’information global.

Ce contrat international, évalué à plus d’un million d’euros, prévoit la conception, le développement, l’intégration et la mise en exploitation d’un ensemble d’applications intégrées qui permettront à l’organisation de gérer ses projets depuis Paris et dans ses dix bureaux à travers le monde.

«Ce contrat majeur pour l’entreprise place le Québec au cœur de l’écosystème économique du logiciel libre francophone et renforce la position de Savoir-Faire Linux en Amérique du Nord», se réjouit le président Cyrille Béraud, qui prévoit à court terme créer une vingtaine de nouveaux emplois hautement qualifiés.

Savoir-faire Linux a proposé à l'OIF une offre construite autour de la plateforme libre OpenERP avec une méthodologie de projet Agile.

Les contraintes de réalisations sont exigeantes en termes de délais et de budget, mais aussi en raison de la complexité des applications intégrées. Le fait que Savoir-Faire Linux soit déjà fournisseur des Nations-Unies et sa capacité à travailler dans un environnement multiculturel auraient été des atouts pour l’entreprise.

D’ici la fin de l’année, Savoir-Faire Linux prévoit ouvrir une filiale européenne.

« Dans ce type de projet qui touche au coeur des processus métiers de l'Organisation, une gestion fine de l'analyse d'affaires implique une collaboration très étroite des différents acteurs. Cela nécessite une présence sur site de nos consultants pour la phase de projet, mais aussi pour le support post projet », explique Christophe Villemer, vp exécutif.

Savoir-Faire Linux, basée à Montréal, compte aujourd’hui sur une équipe multidisciplinaire de près de 80 consultants et sert une clientèle de plus de 500 organisations, incluant des organisations publiques québécoises et canadiennes, de grandes agences internationales, des géants industriels et des PME québécoises.