Groupe CGI doit encore mettre de l’ordre chez Logica avant d’inviter de nouveaux clients. L’équipe de la société acquise en août dernier sera capable d’obtenir davantage de contrats à partir de 2014, a dit Michael Roach, le pdg de CGI, lors d’une conférence avec les analystes dans le cadre du dévoilement des résultats du troisième trimestre.
«À mesure que nous aurons avancé dans le processus de restructuration, notre équipe aura plus de temps pour solliciter de nouveaux clients, répond M. Roach. Nous devrions en voir les bienfaits au cours de l’exercice 2014 [commençant le premier octobre]. »
La société montréalaise maintient son objectif d’obtenir des synergies de 375 M$ annuellement au sein de Logica, acheté en août dernier pour 2,7 G$. La direction est toujours satisfaite du rythme de la restructuration. En avril dernier, CGI avait bonifié sa prévision de synergie de 300 M$ à 375 M$ et avait devancé d’un an l’échéancier pour y parvenir, rappelle M. Roach. « Les choses vont mieux que prévu », affirme le dirigeant.
CGI évalue également la rentabilité des différents services offerts par Logica. Elle pourrait abandonner les activités qui n’apportent pas assez de «valeur aux clients et aux actionnaires », ajoute-t-il.
L’intégration de Logica aura permis à CGI de doubler son bénéfice au troisième trimestre terminé le 30 juin. Le bénéfice par action a dépassé les attentes des analystes de presque 8%. Les marges sont aussi passées de 10,4% à 11,3%. Vers midi, l’action gagne 10% à 35,60$ et dépasse son sommet historique atteint en 2000.
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Acquisition aux États-Unis; croissance au Canada
CGI a toujours de l’appétit pour une acquisition, et le marché américain est celui qui est le plus convoité. « Nous sommes indubitablement un consolidateur, commente Michael Roach. Nous croyons que l’industrie se consolidera à un rythme encore plus rapide. Nous surveillons les occasions, mais cela peut prendre du temps. »
Une acquisition aux États-Unis serait extrêmement « lucrative », affirme-t-il. «Nos activités vont bien dans cette région, mais nous ferions encore mieux avec une plus grande empreinte là-bas», a commenté le pdg.
La direction voit aussi d’un œil favorable le marché canadien. « Il y a encore beaucoup d’espace au Canada pour augmenter nos parts de marché et nos marges, ajoute M. Roach. Il y aura certainement des occasions de croissance. »
