CGI : les coupures d'Obama seront bénéfiques

Publié le 26/01/2011 à 13:25, mis à jour le 27/01/2011 à 10:12

CGI : les coupures d'Obama seront bénéfiques

Publié le 26/01/2011 à 13:25, mis à jour le 27/01/2011 à 10:12

Par Mathieu Lavallée

[Photo : David-Alexandre Alarie]

Pendant que le président américain Barack Obama annonçait un gel des dépenses gouvernementales discrétionnaires pour les cinq prochaines années – excluant le secteur militaire – Michael Roach se frottait probablement les mains.

Pourtant, une fois mis ensemble, les départements du gouvernement américain représentent depuis maintenant un an 24 % des revenus de l'entreprise qu'il dirige, CGI. Aucun autre client ne représente plus de 10 % des revenus de l'ensemble du groupe.

« Les technologies de l'information permettent de diminuer les coûts d'exploitation de n'importe quelle organisation, d'ajouter plus de valeur et de services à moindres coûts. Quiconque veut geler ses dépenses, nous pouvons les aider », a affirmé le président et chef de la direction de CGI en marge de l'assemblée annuelle de l'entreprise à Montréal aujourd'hui.

En fait, même s'il ne le dit pas directement, les États-Unis semblent être au centre de la stratégie de croissance de CGI. Plus tôt devant les actionnaires, M. Roach disait que l'Amérique du Nord et l'Europe de l'Ouest sont les deux principales régions où il pense pouvoir procéder à des acquisitions.

Mais M. Roach ne s'en cachait pas en conférence de presse par la suite, le marché américain est de loin le plus grand marché du secteur des technologies de l'information et présente davantage d'opportunités pour CGI.

Il n'exclut pas pour autant l'Europe, ce qui pourrait sembler plus logique puisqu'il y a environ un an, CGI s'endettait d'un milliard de dollars pour mettre la main sur l'américaine Stanley. « Mais il faut une compagnie qui soit prête à se vendre », concédait M. Roach.

Pour l'instant, CGI bénéficie d'une marge de manœuvre d'environ 700 millions $ pour procéder à une acquisition qui corresponde aux critères recherchés.

D'ailleurs, l'achat récent de Stanley et la volonté d'effectuer d'autres transactions expliquent pourquoi la compagnie n'a pas versé de dividende annuel. « Là, nous sommes assis sur un milliard de dettes. Et puisque nous sommes des consolidateurs dans l'industrie, il nous faut les moyens pour le faire. Je pense que les actionnaires comprennent cela », a commenté M. Roach.

Par contre, CGI a racheté pour 447 millions $ d'actions depuis les 12 derniers mois, soit plus de 23 millions d'actions à un prix moyen de 15,55 $.

Depuis l'ouverture de la séance et la publication des résultats de CGI ce matin, l'action s'apprécie de 4,5 %, ou 84 cents, à 19,60 $ vers 1h10.

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