C’est le plus récent événement dans ce qu’on peut appeler la saga BCE.
Depuis que Teachers' Private Capital, la division d'investissement privé du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario, Providence Equity Partners Inc. et Madison Dearborn Partners, LLC ont lancé leur offre de 35 milliards de dollars (G$), soit 42,75 $ par action, pour privatiser BCE en juin 2007, la transaction a rencontré de nombreux obstacles.
Le contexte financier et économique a tellement changé en 17 mois qu’on peut se demander si la privatisation est encore sensée. En fait, on pouvait la metttre en doute dès ses débuts.
S’endetter jusqu’aux oreilles pour acheter une société médiocre comme BCE est, en principe, une idée difficile à défendre. C’est encore plus vrai dans un contexte de ralentissement économique où le crédit est rare, voire disparu.
L’évaluation de KPMG donne aux institutions comme Citigroup, Deutsche Bank et Royal Bank of Scotland qui fournissent le financement le prétexte en or pour sortir de cette transaction dangereuse et d’éviter un autre désastre.
Soudainement, le Canada n’est plus la terre promise de la finance…..
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