huit entreprises québécoises au Palmarès Deloitte Technologie Fast 50
Treize entreprises du Québec figurent dans l'édition 2009 du Palmarès Technologie Fast 50 de Deloitte, qui classe les sociétés en fonction de la croissance de leurs revenus sur cinq années.
L’une d’elles se distingue particulièrement : la montréalaise ProSep, spécialisée dans le matériel pour le traitement du pétrole et du gaz. Elle figure en effet en tête du palmarès canadien, en plus d'être lauréate des Technologie 15 sociétés vertes, et pour la première fois au Québec, honorée d'un Prix Leadership.
Présentes dans différentes catégories
Ainsi, huit entreprises québécoises se retrouvent au Palmarès Technologie Fast 50 :
- ProSep, de Montréal, se classe au 1er rang (hausse des revenus de 18 070% en cinq ans);
- Creaform, de Lévis, passe du 22e rang en 2008 au 7e rang(4 338%);
- TelcoBridges, de Boucherville, au 21e rang (777%);
- Averna, de Montréal, en 26e position (594%);
- Nstein Technologies, de Montréal, en 36e (430%);
- Genetec Technology, de Saint-Laurent, en 37e (423%);
- TeraXion, de Québec, au 43e rang (344%);
- SDP Components, de Dorval, au 50e rang (312%).
Deux entreprises québécoises, Haivision Network Video, de Montréal, et Searidge, de Gatineau, ont reçu le Prix des Sociétés prometteuses, qui honore les jeunes entreprises de technologie pleines d'avenir en activité depuis moins de cinq ans.
Quatre entreprises québécoises ont été reconnues pour le Prix Technologie 15 sociétés vertes :
- ProSep, de Montréal;
- Distech Controls, de Brossard;
- Bionest Technologies, de Grand-Mère;
- H2O Innovation, de Québec.
Enfin, ProSep remporte de surcroît le prix Leadership.
Impact majeur de la récession
Le taux moyen de croissance des revenus des lauréates du Fast 50 de Deloitte a chuté en un an, passant de 2 456% en 2008 à 1 993% cette année.
«Il est clair que les entreprises ont dû faire face à la récession en reconnaissant les difficultés, en adaptant leur stratégie d'affaires, voire en se repositionnant», dit Duncan Stewart, directeur de la recherche, de Deloitte Canada.
Autre impact de la récession : les capitaux de risque, vitaux pour les entreprises technologiques canadiennes, ont fondu comme neige au soleil. «Dans l'environnement actuel, l'appétit pour des investissements plus risqués avec des retours incertains a tout simplement disparu et c'est une stratégie judicieuse», indique M. Stewart.
De fait, 73% des entreprises technologiques interrogées dans le cadre d’un récent sondage de Deloitte indiquent «une diminution prolongée des capitaux-risque et d'autres sources de financement au Canada». Les chefs de direction ont dû puiser dans leur trésorerie et même leur propre poche pour compenser la faiblesse des sources de financement, souligne le sondage. Et 80% d’entre eux pensent que cette tendance continuera en 2010.
