100 emplois pour Gamerizon

Publié le 15/09/2011 à 13:03, mis à jour le 16/09/2011 à 15:15

100 emplois pour Gamerizon

Publié le 15/09/2011 à 13:03, mis à jour le 16/09/2011 à 15:15

[Photo : Bloomberg]

Le studio montréalais de jeux vidéo sur plateformes mobiles Gamerizon créera une centaine de nouveaux emplois d'ici deux ans grâce à une ronde de financement de 5 M$ annoncée aujourd'hui.

Gamerizon est connu pour sa série de jeux « Chop Chop », qui compte neuf titres sur la plateforme iOS (iPhone, iPod, iPad). Ils ont été téléchargés au total environ 15 millions de fois.

L'investissement provient de deux firmes spécialisées en capital de risque: Vanedge Capital, de Vancouver, et iNovia Capital, basée à Montréal. Il s'agit d'un deuxième investissement en peu de temps dans le même secteur et la même ville pour Vanddge Capital, qui est aussi l'un des investisseurs de départ de SAVA Transmedia.

Gamerizon entend utiliser ce financement pour ajouter une centaine d'employés à sa main-d'oeuvre actuellement constituée... d'une douzaine de personnes.

Le président de Gamerizon, Alex Sakiz, a expliqué que l'entreprise travaillera à deux types de projets. D'abord porter sa gamme de jeux actuels sur d'autres plateformes mobiles, notamment Android. « Ce serait idiot de ne pas être sur Android », a-t-il résumé.

Puis produire de nouveaux jeux, plus ambitieux dans certains cas, mais toujours basés sur la franchise Chop Chop. « Pour l'instant, on croit qu'il reste encore beaucoup de "millage" dans Chop Chop. C'est déjà assez difficile de créer une bonne marque, quand on en a une on va la maximiser. »

Des 15 millions de copies de Chop Chop téléchargées, la majorité l'ont été gratuitement. Les jeux Chop Chop coûtent actuellement 0,99$ sur l'iTunes Store d'Apple. Tous les revenus de l'entreprise proviennent de ces ventes pour l'instant, mais d'autres modèles sont à l'étude.

« Le modèle du "freemium", dans lequel le jeu est gratuit mais on incite les joueurs à se procurer du contenu additionnel à l'intérieur, en est un sur lequel nous travaillons », a confié M. Sakiz.

Le modèle publicitaire est moins tentant. « Il y a du pour et du contre, c'est délicat. Il faut le faire intelligemment, surtout que nos jeux sont souvent utilisés par des jeunes de 8 à 15 ans. On ne peut pas mettre n'importe quoi comme pub. »

Investissement Québec, la Caisse de dépôt et le Fonds de solidarité, par le biais de leur fonds conjoint Teralys Capital, lui-même actionnaire à la fois de Vanedge et d'iNovia, se retrouvent indirectement donc dans l'actionnariat de Gamerizon.

Paul Lee, associé directeur de Vanedge et ancien président du géant du jeu vidéo Electronic Arts, a expliqué simplement, tout en reconnaissant que c'était « spécial », le fait que son fonds soit maintenant actionnaire de deux entreprises aux objectifs bien similaires: « C'est juste que nous aimons les deux équipes et nous avons tendance à investir d'abord dans les gens. »

Très petit il y a à peine deux ou trois ans, le marché du jeu vidéo sur mobile devient rapidement congestionné. Des dizaines de milliers de jeux sont disponibles sur l'iTunes Store d'Apple et si les plus populaires sont très lucratifs, les autres tombent rapidement dans l'oubli. Les investisseurs peuvent donc frapper un coup de circuit... ou être rapidement retirés au bâton.

« Toute l'industrie du jeu vidéo est comme cela, c'est pourquoi il est difficile d'y investir, explique M. Lee. En même temps, c'est vrai qu'il y a d'autres compagnies du même genre, mais elle sont très rares celles qui ont déjà 15 millions de téléchargements. »

Le studio de jeux vidéo sur plateformes mobiles Gamerizon créera une centaine de nouveaux emplois d'ici deux ans grâce à une ronde de financement de 5 M$ annoncée aujourd'hui.
Gamerizon est connu pour sa série de jeux « Chop Chop », qui compte neuf titres sur la plateforme iOS (iPhone, iPod, iPad). Ils ont été téléchargés au total environ 15 millions de fois.
L'investissement provient de deux firmes spécialisées en capital de risque: Vanedge Capital, de Vancouver, et iNovia Capital, basée à Montréal. Il s'agit d'un deuxième investissement en peu de temps dans le même secteur et la même ville pour Vanddge Capital, qui est aussi l'un des investisseurs de départ de SAVA Transmedia (http://www.lesaffaires.com/blogues/julien-brault/alain-tascan-fonde-sava-transmedia-pour-profiter-de-la-croissance-des-jeux-sociaux-et-des-nuages/531386).
Gamerizon entend utiliser ce financement pour ajouter une centaine d'employés à sa main-d'oeuvre actuellement constituée... d'une douzaine de personnes.
Le président de Gamerizon, Alex Sakiz, a expliqué que l'entreprise travaillera à deux types de projets. D'abord porter sa gamme de jeux actuels sur d'autres plateformes mobiles, notamment Android. « Ce serait idiot de ne pas être sur Android », a-t-il résumé.
Puis produire de nouveaux jeux, plus ambitieux dans certains cas, mais toujours basés sur la franchise Chop Chop. « Pour l'instant, on croit qu'il reste encore beaucoup de "millage" dans Chop Chop. C'est déjà assez difficile de créer une bonne marque, quand on en a une on va la maximiser. »
Des 15 millions de copies de Chop Chop téléchargées, la majorité l'ont été gratuitement. Les jeux Chop Chop coûtent actuellement 0,99$ sur l'iTunes Store d'Apple. Tous les revenus de l'entreprise proviennent de ces ventes pour l'instant, mais d'autres modèles sont à l'étude.
« Le modèle du "freemium", dans lequel le jeu est gratuit mais on incite les joueurs à se procurer du contenu additionnel à l'intérieur, en est un sur lequel nous travaillons », a confié M. Sakiz.
Le modèle publicitaire est moins tentant.  « Il y a du pour et du contre, c'est délicat. Il faut le faire intelligemment, surtout que nos jeux sont souvent utilisés par des jeunes de 8 à 15 ans. On ne peut pas mettre n'importe quoi comme pub. »
Investissement Québec, la Caisse de dépôt et le Fonds de solidarité, par le biais de leur fonds conjoint Teralys Capital, lui-même actionnaire à la fois de Vanedge et d'iNovia, se retrouvent indirectement donc dans l'actionnariat de Gamerizon.
Paul Lee, associé directeur de Vanedge et ancien président du géant du jeu vidéo Electronic Arts, a expliqué simplement, tout en reconnaissant que c'était « spécial », le fait que son fonds soit maintenant actionnaire de deux entreprises aux objectifs bien similaires: « C'est juste que nous aimons les deux équipes et nous avons tendance à investir d'abord dans les gens. »
Très petit il y a à peine deux ou trois ans, le marché du jeu vidéo sur mobile devient rapidement congestionné. Des dizaines de milliers de jeux sont disponibles sur l'iTunes Store d'Apple et si les plus populaires sont très lucratifs, les autres tombent rapidement dans l'oubli. Les investisseurs peuvent donc frapper un coup de circuit... ou être rapidement retirés au bâton.
« Toute l'industrie du jeu vidéo est comme cela, c'est pourquoi il est difficile d'y investir, explique M. Lee. En même temps, c'est vrai qu'il y a d'autres compagnies du même genre, mais elle sont très rares celles qui ont déjà 15 millions de téléchargements. »

 

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