Un tiers des acheteurs de bracelets fitness ont arrêté de s'en servir six mois plus tard, selon les études de Dan Ledger. «Ils fonctionnent bien pour les gens qui ne sont pas très actifs, essayent de perdre du poids... Si vous êtes déjà en forme, c'est un peu comme prendre une aspirine sans avoir mal à la tête. Ces appareils ne vont pas faire grand chose pour vous» et rapidement lasser, fait-il valoir.
L'analyste évoque surtout du potentiel à long terme, quand fonctions et formes s'amélioreront. Aujourd'hui, ce n'est «pas indispensable», reconnaît-il. «Mais sur les 3 à 5 prochaines années, cela attirera une part plus large de la population».
Il prédit notamment que les capteurs «vont de plus en plus disparaître dans des vêtements, des bijoux» et auront «un design plus neutre», attractif pour les "geeks" comme pour le grand public. C'est bien d'ailleurs ce que recherchaient Google ou Intel en s'alliant cette année dans les lunettes interactives avec Luxottica, le propriétaire italien des Ray Ban.