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L'ex-fleuron du téléphone intelligent BlackBerry devrait être fixé en tout début de semaine sur les intentions définitives à son égard de son premier actionnaire, le canadien Fairfax, alors que le nom de plusieurs autres candidats à sa reprise circulent.
Au bord de l'abîme, le pionnier des smartphones avait signé le 23 septembre une «lettre d'intention» avec son premier actionnaire, le groupe Fairfax, en vue de son rachat pour quelque 4,7 milliards de dollars américains.
La proposition, qui prévoit le retrait de BlackBerry de la Bourse, arrive à échéance lundi. Mais elle a été accueillie fraîchement par le marché car l'obtention du financement de l'opération en est la condition, sans que Fairfax soit soumis à l'obligation de faire une offre en bonne et due forme.
Preuve du scepticisme des investisseurs à l'égard de Fairfax, depuis que ce dernier a fait part de ses intentions, l'action de BlackBerry est restée largement sous les 9 dollars qu'il propose.
Vendredi, le titre a clôturé à 7,77 dollars et des analystes, comme ceux de la maison de courtage Jefferies, n'écartent pas la possibilité que Fairfax ramène finalement son offre à 7 dollars.
Le PDG de Fairfax, Prem Watsa, n'a rien fait pour clarifier le jeu vendredi lors d'une conférence téléphonique avec des analystes. «Nous ne pouvons faire de commentaires sur BlackBerry puisque nous avons fait une offre pour l'entreprise», a-t-il dit, au moment où Fairfax annonçait une perte nette de 571 millions de dollars au troisième trimestre.
Multitude de candidats présumés