Elles espèrent être aidées dans leur tentative d'émancipation par un financement de 5,25 millions de dollars apporté par le fond Tenor Capital.
A Paris, la maison-mère n'a pas souhaité commenter "à ce stade" les déclarations de ses filiales américaines.
Un porte-parole a simplement indiqué à l'AFP que les deux initiatives de part et d'autre de l'Atlantique procédaient de la "même logique consistant à se placer sous la protection de la loi de chacun des deux pays".
Dans son communiqué publié à Paris, Atari souligne qu'elle "a cruellement manqué des moyens nécessaires au développement de son activité", et ce après avoir pourtant "enregistré un résultat opérationnel courant positif en 2010/11 et 2011/12 et réduit son passif et ses engagements hors bilan "d'environ 130 millions d'euros".
"Grâce aux procédures en cours, et en particulier au process d'enchères aux Etats-Unis", Atari et ses filiales vont "chercher à maximiser les produits de la vente dans le meilleur intérêt de la société et de tous ses actionnaires", ajoute le directeur général Jim Wilson.
Fin décembre, la maison-mère avait préparé les esprits à la fin de l'aventure Atari en déclarant ne plus pouvoir compter sur de nouveaux financements de BlueBay.
Le titre d'Atari, dont la capitalisation boursière atteint à peine 25 millions d'euros, a été suspendu lundi à la Bourse de Paris, à la demande de la société.