La start-up nucléaire du patron d’OpenAI s’effondre pour sa première cotation

Publié le 10/05/2024 à 16:05

La start-up nucléaire du patron d’OpenAI s’effondre pour sa première cotation

Publié le 10/05/2024 à 16:05

Par AFP

Impliqué dans plusieurs secteurs de pointe, Sam Altman a investi dans Oklo, le nom de cette jeune société, en 2015, et en est également devenu le président. (Photo: 123RF)

Le cours de la start-up Oklo, spécialisée dans l’énergie nucléaire et présidée par le patron d’OpenAI (ChatGPT), Sam Altman, a brutalement chuté vendredi pour sa première journée de cotation à Wall Street. 

Vers 15 h 40, le titre lâchait 53,89% à 8,40 dollars américains ($US).

Créée en 2013 par des anciens du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Oklo s’est introduite en Bourse en fusionnant avec AltC Acquisition Corp, une société déjà cotée.

Cette dernière est une SPAC (special purpose acquisition company), une entreprise dont le seul but est de permettre à une autre d’entrer à Wall Street par le biais d’une union.

Depuis l’annonce de l’opération, en juillet, le prix de l’action AltC s’est envolé, prenant plus de 72%.

Les opérations impliquant une SPAC induisent souvent une forte volatilité, pour partie parce qu’elles sont davantage exposées à la spéculation que des introductions en Bourse classiques.

Impliqué dans plusieurs secteurs de pointe, Sam Altman a investi dans Oklo, le nom de cette jeune société, en 2015, et en est également devenu le président.

Selon des documents publiés par la start-up, il contrôle directement environ 3% du capital.

Le trentenaire s’est fait connaître avec le lancement par OpenAI, en novembre 2022, de ChatGPT, interface d’intelligence artificielle dite générative, qui peut créer du texte sur demande en langage courant.

Oklo prévoit de construire des petits réacteurs nucléaires, aussi appelés SMR (small modular reactors), dont les délais de réalisation sont théoriquement plus réduits que ceux des centrales traditionnelles et qui peuvent être installés plus facilement dans des zones reculées.

Oklo veut aussi proposer un service de recyclage du combustible nucléaire.

La jeune société ne dispose encore d’aucun site et s’est vu refuser, en janvier 2022, un permis de construction d’un SMR en Idaho par l’Agence américaine de régulation du nucléaire (NRC).

La NRC a retoqué cette candidature notamment du fait d’un manque d’informations sur les risques d’accident et les réponses prévues en pareil cas.

La fusion avec la SPAC AltC a permis à Oklo de lever 306 millions de dollars, somme qui doit être consacrée à la réalisation du premier réacteur à fission d’Oklo, baptisé Aurora.

Le groupe de Santa Clara (Californie) vise une mise en service en 2026 ou 2027.

 

 

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