Internet : La grande séduction de la MRC de L’Érable passe par la haute vitesse

Publié le 24/02/2015 à 15:22

Internet : La grande séduction de la MRC de L’Érable passe par la haute vitesse

Publié le 24/02/2015 à 15:22

Par TC Media

[Photo : Bloomberg]

Par Carol Isabel, La Nouvelle Union

L'accessibilité à l'Internet haute vitesse sur le territoire de L'Érable, dans la région du Centre-du-Québec, demeure un enjeu majeur pour Rick Lavergne, directeur général de la MRC.

À lire : Une cartographie de l'accès à Internet haute vitesse

«Dans le cadre de la stratégie que nous avons lancée l'an dernier, nous mettrons sur pied au cours des mois et des années à venir plusieurs projets pour accueillir 1000 nouveaux arrivants dans la MRC d'ici 2020 et l'Internet haute vitesse y occupe une place importante», explique M. Lavergne.

«Le branchement à l'Internet haute vitesse aujourd'hui a en quelque sorte la même signification que le branchement au réseau d'aqueduc et d'égout autrefois», insiste le directeur général de la MRC, qui y voit un incontournable pour la région.

«Nous avons plusieurs municipalités rurales qui sont actuellement mal desservies, mais qui ont décidé d'investir dans un partenariat public-privé. C'est le cas à Notre-Dame-de-Lourdes et à Villeroy qui injecteront plusieurs centaines de milliers de dollars pour l'installation de la fibre optique», de préciser M. Lavergne. «D'autres municipalités de notre territoire envisagent cette possibilité de très près également. Nous regardons aussi la disponibilité de programmes d'aide financière avec nos députés.»

Il en coûte entre 10 000 $ et 12 000 $ du kilomètre pour l'installation de la fibre optique et la problématique pour les compagnies est la trop faible densité de la clientèle pour assumer à part entière le développement.

À Plessisville, le parc industriel est relié depuis l'année dernière à l'Internet haute vitesse via la fibre optique grâce à des investissements d'un peu plus de 170 000 $ réalisés par l'entreprise Sogetel et le Comité de promotion industrielle de la zone de Plessisville. Déjà la moitié des entreprises du parc sont branchées au nouveau réseau, dont Machinex, une entreprise ayant des visées internationales, qui a ainsi pu conserver son siège social à Plessisville avec ce nouveau réseau.

 

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