Partager les risques (et les profits) avec ses clients

Publié le 22/01/2011 à 00:00, mis à jour le 01/02/2011 à 10:06

Partager les risques (et les profits) avec ses clients

Publié le 22/01/2011 à 00:00, mis à jour le 01/02/2011 à 10:06

Par Claudine Hébert

Ce n'est pas parce que votre entreprise ne dispose que d'un maigre budget marketing qu'il vous est impossible de faire promouvoir vos produits et services par des pros. À l'image de certains avocats qui proposent déjà la formule " no-win, no-fee ", des agences de publicité commencent à adopter le même principe de partage de risques et profits.

" La rémunération traditionnelle telle qu'on la connaît, soit une commission de 10 à 15 % fondée sur le placement média, ne peut plus constituer l'unique mode de revenu des agences ", souligne Yanik Deschênes, directeur général de l'Association des agences de publicité du Québec (AAPQ).

La multiplication des plateformes oblige désormais les agences à revoir leurs modes de rémunération et leur rôle auprès des clients. " Les agences ont avantage à quitter leur rôle de fournisseur pour devenir des partenaires d'affaires auprès des entreprises ", ajoute M. Deschênes.

Une agence sur dix

Aux États-Unis, la formule des risques et des profits partagés étend de plus en plus ses racines dans les campagnes publicitaires. " Près d'une agence sur dix adhère à ce mode de rémunération ", indique Tim Williams, fondateur de la firme de conseil stratégique américaine Ignition. De passage à Montréal l'été dernier, ce spécialiste de la publicité a rappelé aux agences qu'elles étaient là d'abord pour louer leurs cerveaux et non pas pour vendre uniquement des heures de travail.

Tim Williams cite en exemple les agences Crispin, Porter & Bogusky, de Miami, et Anomaly, de New York. La première a mené et dirigé, elle-même, la campagne virale " Subservient Chicken " avec la permission de Burger King. Cette campagne a généré plus de 100 millions de visiteurs et des milliards de requêtes sur le Web. La seconde s'est récemment associée aux propriétaires du nom de l'équipe de soccer new-yorkaise Cosmos, qui a cessé ses activités en 1984. Objectif : rebâtir la franchise en vue de l'intégrer au sein de la grande ligue, la MLS.

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