La tendance émergente des nano-influenceurs


Édition du 12 Mai 2018

La tendance émergente des nano-influenceurs


Édition du 12 Mai 2018

Par Olivier Schmouker

[Photo : Bicom / Facebook]

L'agence montréalaise Bicom Communications a créé, en février, B Nation, la première communauté canadienne de nano-influenceurs, c'est-à-dire d'influenceurs suivis sur les médias sociaux par 1 000 abonnés et moins. « L'idée est de permettre aux annonceurs de tirer parti des relations privilégiées et authentiques qu'ont ces influenceurs avec ceux qui les suivent, la plupart du temps des gens qui vivent géographiquement près les uns des autres », dit Vicky Boudreau, cofondatrice et directrice générale de l'agence.

Le projet est né d'une intuition selon laquelle rien ne valait, aux yeux des gens, les recommandations d'un proche ou d'un ami. L'agence a ainsi demandé à la firme de recherche Callosum de mener une étude en ce sens, ce qui lui a permis de faire de belles trouvailles :

> En règle générale, les recommandations de la famille et d'amis influencent les intentions d'achat jusqu'à 10 fois plus que les célébrités.

> La beauté et la restauration sont les deux secteurs d'activités qui peuvent le plus bénéficier des recommandations des nano-influenceurs.

> YouTube, Facebook et, dans une moindre mesure Instagram, sont les médias sociaux où les nano- influenceurs ont le plus d'impact.

En conséquence, les passionnés de cuisine et autres fashionistas d'Alma, Lac-Mégantic ou Val-d'Or ont désormais toutes leurs chances d'attirer l'attention d'annonceurs locaux...

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