Les assurances collectives, pour leur part, offrent encore moins de flexibilité que le régime de retraite. «En principe, vous aurez le même programme que les autres employés, affirme Mme Joyal. Ce n'est pas un point de négociation.»
De toute manière, l'assurance collective fait rarement l'objet de négociation dans un entretien d'embauche. «C'est davantage un élément de rétention que de recrutement», ajoute Paul Aubé, chef du secteur santé et assurance collective chez Towers Watson.
Outre l'assurance et le régime de retraite, de nombreux éléments peuvent faire l'objet de négociations pour une entreprise qui cherche à mettre la main sur une expertise pointue, raconte Mme Joyal. «On peut demander qu'on nous paie une formation, dit-elle. J'ai vu des employeurs payer l'école privée des enfants ou la garderie.»
Toutes les entreprises ne joueront pas le jeu de la surenchère. «Certaines organisations vont s'en tenir à leur offre globale, affirme Geneviève Cloutier, associée, rémunération et performance chez Normandin Beaudry. Quelques-unes admettront même que leur offre est inférieure à celle des concurrents. Leur argument sera de dire : "Moi j'offre un meilleur environnement de travail et des défis ; c'est ça ma signature".» Les employeurs s'attendront aussi à ce que vous fassiez une part du chemin si vous êtes vraiment intéressé par le défi proposé, ajoute-t-elle.
Cotisations déterminées : votre employeur est-il généreux ?
Dans une grande entreprise, la cotisation maximale moyenne d’un employeur est de 4,1 % du salaire d’un employé. La cotisation maximale pour l’employé est en moyenne de 4,3 %, selon des données fournies par la firme Normandin Beaudry.