Travailler en pyjama

Publié le 01/04/2009 à 00:00

Travailler en pyjama

Publié le 01/04/2009 à 00:00

Fini la course pour arriver à l'heure au bureau ! Adieu, les embouteillages ! Vous caressez le projet de faire du télétravail. Mais êtes-vous vraiment fait pour ça ?

Comme je travaille à domicile depuis 20 ans et des poussières, je peux affirmer qu'il faut d'abord être très discipliné. Si vous êtes du genre à vous inventer des urgences domestiques pour ne pas travailler ou à paresser devant la télé, oubliez cela. Et non, vous ne pourrez pas avoir l'oeil sur votre progéniture tout en tapant sur votre clavier. Les enfants devront aller à la garderie ; sinon, vous ne travaillerez pas. Pour alimenter votre réflexion, voici d'autres aspects à considérer.

Le pour

- Vous serez plus productif : moins de réunions, de discussions, d'interruptions. Que du travail.

- Pas besoin de quitter la maison aux aurores : vous pourrez déjeuner tranquillement et même lire le journal.

- Pas de cancans de bureau à endurer.

Le bonheur !

- À la fin de la journée, vous éteignez votre ordinateur, vous faites quelques pas, et vous voilà dans la cuisine en train d'attaquer la préparation du souper.

- Vous économisez sur le transport, les repas au restaurant et l'habillement.

Le contre

- L'isolement. Vous sentez-vous capable de passer le plus clair de votre temps seul entre quatre murs ? Bien sûr, il y a toujours le téléphone et le clavardage, mais ça ne remplace pas les vrais contacts humains.

- Vous risquez d'être tenu à l'écart des décisions. Les jeux de coulisse vous échapperont.

- Comme vous êtes moins présente, cela pourrait nuire à vos chances d'avancement.

- Quand on travaille à domicile, c'est tentant de travailler... tout le temps ! La démarcation entre le travail et la vie privée est moins bien définie.

aplus@transcontinental.ca

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.