Qui succèdera à Ted Rogers ?

Publié le 08/12/2008 à 13:21

Qui succèdera à Ted Rogers ?

Publié le 08/12/2008 à 13:21

La mise en place d'un plan de relève demeure un grand défi. La pénurie de main-d'œuvre et le besoin criant de leader ne facilitent pas la tâche aux organisations.

Le décès récent du grand patron de Rogers Communications, Edward Samuel «Ted» Rogers, est un exemple parfait d'une compagnie qui ne s'est pas préparée à un tel choc. La société a maintenant la tâche ardue de trouver son successeur.

Or, aucun plan de relève n'avait été mis en place pour la succession de M. Rogers, comme en fait foi cet extrait du magazine Commerce, en août 2008. «Il a eu 75 ans le mois dernier, l'âge auquel il avait promis de prendre sa retraite. Pas question. Maintenant, tout ce qu'il promet, c'est de donner un préavis de six mois à son conseil avant de partir.»

Malheureusement, l'icône du monde des affaires n'a pu donner cet avis à son conseil...

Qui est dans la course ?

Depuis la mort de Ted Rogers, un comité exceptionnel a été mis en place pour décider qui lui succèdera. L'entreprise n'a cependant pas voulu dévoiler qui sont les candidats potentiels et refuse systématiquement de commenter sa succession. Ted Rogers avait écrit dans sa biographie, Relentless, qu'il préférait que son successeur provienne de l'interne.

Toutefois, le National Post a dressé un portrait des candidats potentiels. En voici le résumé :

§ Alan D. Horn. L'homme d'affaires d'origine écossaise travaille chez Rogers depuis maintenant 18 ans. Nommé chef de a direction financière en 1996, M. Horn est maintenant président du conseil d'administration et a hérité du poste de président et chef de la direction par intérim en novembre dernier, date à laquelle M. Rogers a été hospitalisé.

§ Nadir Mohamed. Le président et chef de l'exploitation de Rogers Communications est un des favoris de Bay Street. Il a notamment aidé Rogers dans la transaction de Call-Net et Microcell Communications.

§ Edward Rogers III. Le fils de Ted Rogers n'a pas eu de passe-droit et a dû faire ses preuves au sein de l'entreprise de son père. Celui a qui déjà publiquement avoué vouloir diriger l'empire est actuellement président et Rogers Câble. On le considère cependant comme un choix risqué.

§ Melinda Rogers. La fille de M. Rogers est actuellement vice-présidente exécutive de développement et stratégie chez Rogers Communications. Mme Rogers a déjà avoué à l'auteur Caroline Van Hasselt qu'elle ne voulait pas prendre les rênes de l'entreprise, mais préférait plutôt le défi de remettre des PME en difficultés sur pied.

§ Bill Linton. Le chef de la direction financière de Rogers Communications a reçu des éloges pour sa restructuration de Call-Net, acheté par Rogers en 2005. Il a été nommé à la tête des finances en 2006.

§ Tony Viner. Le vétéran de la radiodiffusion travaille chez Rogers depuis plus de 25 ans. Il est actuellement président et chef de la direction de Rogers Media.

Que pensez-vous des candidats potentiels ? Votre entreprise a-t-elle un plan de relève ?

À lire également sur lesaffaires.com :

Avec près de 50 ans d'expérience dans l'industrie des télécommunications, Ted Rogers a réussi à bâtir son empire, qui emploie aujourd'hui 29 000 personnes et vaut approximativement 18 milliards de dollars.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.