Que feriez-vous si un de vos collègues s'attribuait la paternité de votre idée ? Probablement rien. Selon un sondage Angus Reid réalisé pour le compte de l'agence de recrutement OfficeTeam, 58 % des répondants affirment qu'il leur est déjà arrivé qu'un confrère s'approprie illégitimement leur concept. Or, 41 % d'entre eux ont déclaré ne pas avoir réagi après avoir subi cette injustice. En fait, seulement 19 % des 367 employés de bureau interrogés dans tout le Canada disent avoir confronté directement le coupable, alors que 15 % ont rapporté les faits à leur supérieur. Pour prévenir ce genre de situation, Robert Hosking, directeur général chez OfficeTeam, suggère de partager votre idée le plus tôt possible, en personne ou par courriel, avec votre équipe afin que tous sachent que vous en êtes l'auteur. Si une usurpation survient malgré tout, réagissez avec calme et diplomatie. Dans le Globe and Mail, la fondatrice et rédactrice en chef du site Office-Politics.com, Franke James, soutient que la paternité d'un concept est parfois difficile à prouver. Aussi, votre attitude ne doit-elle pas laisser croire à votre patron que vous n'avez pas l'esprit d'équipe et que vous ne pensez qu'à l'avancement de votre carrière. Finalement, une autre façon d'encourager les pratiques saines reste de prêcher par l'exemple : si on vous attribue une idée qui n'est pas la vôtre, n'acceptez pas des honneurs qui ne vous reviennent pas !