Bien sûr, vous êtes déçu. Attention toutefois à votre réaction : elle pourrait vous placer au premier rang lors de la prochaine promotion... ou au dernier. Parions que c'est la première possibilité qui vous intéresse. Alors, voici une règle d'or : ravalez votre déception et acceptez la défaite avec grâce. Ne boudez pas. Ne médisez pas de celui qui vous a ravi le poste ; vous pouvez vous défouler auprès de votre tendre moitié, mais jamais au bureau. Ne rasez pas les murs : vous mettriez tout le monde mal à l'aise et vous auriez l'air d'un perdant, ce que vous n'êtes pas. Surtout, rappelez-vous que la plupart des gens qui réussissent ont subi des échecs. La différence, c'est qu'ils en ont tiré des leçons et qu'ils ont persévéré. Dans les jours qui suivent le refus, vous pourriez :
- Féliciter le candidat choisi. Assurez-le de votre pleine et entière collaboration. Il faut qu'il sache que vous n'avez pas l'intention de lui mettre de bâtons dans les roues.
- Demander une rétroaction. Sollicitez les commentaires du service des ressources humaines ou des responsables du processus de sélection. Quelles compétences devriez-vous chercher à développer ? Qu'est-ce qui aurait pu faire la différence ? Quelles sont vos forces ?
- Suivre des formations. Élaborez un programme de perfectionnement. Peut-être avez-vous besoin d'étoffer vos habiletés en matière de communication, de leadership ?
- Montrer vos capacités. N'attendez pas une hypothétique promotion pour afficher vos compétences. Recherchez les responsabilités supplémentaires. Participez aux projets spéciaux, aux comités. Creusez-vous la tête pour résoudre certains problèmes récurrents. Bref, faites vos preuves, et une promotion suivra peut-être...
- Faire taire votre voix intérieure. Ne vous laissez pas décourager par des pensées négatives au sujet de vos compétences et de votre valeur. Chassez-les et concentrez-vous plutôt sur vos bons coups et sur vos qualités. Vous projetterez alors une attitude de gagnant.
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