« Demain, le travail commence. Ensemble, je suis sûr que nous allons écrire un formidable chapitre de l'histoire de l'Amérique », a déclaré Barack Obama mardi soir, quelques heures après son investiture en tant que premier président noir des États-Unis.
Barack Obama l'a dit à maintes reprises, en prenant la tête d'un pays qui compte onze millions de chômeurs et a vu des milliers de milliards de dollars d'épargne s'envoler à la bourse, sa priorité va à la relance de l'économie.
L'autre dossier miné que George W. Bush laisse au nouveau président est celui des guerres en Irak et en Afghanistan. Selon des sources officielles, le président devait s'entretenir en vidéoconférence mercredi avec des membres du Conseil de sécurité nationale et des responsables militaires sur le terrain.
M. Obama a déclaré qu'il voulait retirer les unités de combat américaines d'Irak dans les 16 premiers mois de son mandat. Il compte en revanche envoyer jusqu'à 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan.
À peine investi mardi soir, il a demandé la suspension et le passage en revue des procédures judiciaires d'exception appliquées aux terroristes présumés jugés à Guantanamo, à Cuba. La fermeture de cette prison militaire est l'une des grandes priorités du nouveau président. Un Canadien, Omar Khadr, y est toujours emprisonné.
L'administration de Barack Obama est donc déjà au travail, bien qu'elle ne soit pas encore au complet. Le Sénat a approuvé six nominations mardi, et devait confirmer mercredi Hillary Clinton au poste de secrétaire d'État. Timothy Geithner, pressenti pour le Trésor, était entendu mercredi également, et la commission judiciaire sénatoriale envisageait d'examiner la nomination d'Eric Holder à la Justice.
Avec la Presse Canadienne