Si les Sud-coréens blaguent en disant que passer au secteur privé fait de vous un «homme sans âme», M. Suk-Chae s'est rapidement bâti une réputation d'«homme de réforme» depuis son arrivée à la tête de l'entreprise en janvier 2009, après avoir servi pendant trois décennies dans le secteur public.
Son style de gestion ferme et audacieux, en renvoyant notamment 6000 employés afin d'assainir les finances de la compagnie, a fait grimper les profits de KT de 15 %.
Soulignant que personne ne reconnaissait ses réalisations dans le public, il remarque que la situation est bien différente en affaires. «Vos réalisations sont immédiatement visibles. C'est amusant de faire ce travail», affirme-t-il.
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